Dans chaque curie diocésaine, la constitution d’un office de chancelier est obligatoire. Le chancelier dépend immédiatement de l’évêque dont il est, d’une certaine manière, le « garde des sceaux ». Il est membre et secrétaire de la curie.
D’après le code de droit canonique (c. 482), la fonction première du chancelier, de caractère administratif, est de veiller à ce que les actes de l’évêque soient rédigés, signés, expédiés, et conservés aux archives de la curie diocésaine. C’est un officier public : sa contresignature et la publication des actes émanant de l’évêque ont un effet juridique.
Il a un rôle de veille et de conseil. C’est un travail collaboratif avec les différents acteurs décisionnaires du diocèse : l’archevêque, l’évêque auxiliaire, les vicaires généraux, la déléguée diocésaine aux laïcs en mission ecclésiale et les différents services de l’économat.
Le chancelier est en lien avec les autres diocèses, la Conférence des évêques de France et le Saint-Siège, entre autres.