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Un vrai moment pour savourer notre humanité commune

Publié le 24 juin 2024

Retour sur la journée de la diaconie organisée à la paroisse de Mérignac dans le cadre de la Fête de la diaconie.

S’il ne fallait retenir qu’un mot pour résumer cette première fête de la Diaconie en Gironde, on pourrait choisir le mot « bienveillance ».

Bienveillance le samedi

            -avec notre évêque qui nous exhorte à nous ouvrir à l’autre qui est différent « une paroisse sans handicapé est une paroisse handicapée »

            – dans les ateliers de fraternités : « aimer Dieu, c’est aimer cette personne qui est en face de moi, maintenant, et d’en être progressivement transformé »

            – avec les témoignages du groupe Place et Parole des Pauvres exprimant la joie de pouvoir s’exprimer, en vérité, dans un groupe, sans se sentir jugé.

            – avec Étienne Grieu qui nous fait comprendre que dans une vie chrétienne, la pratique de la Charité est aussi importante que l’Eucharistie car les pauvres nous ramènent au cœur de cette relation d’alliance dont le pourquoi n’a comme seule réponse qu’un « parce que c’est toi « .
« Quand nous recevons son corps, nous recevons aussi un appel, un rendez-vous, avec son corps souffrant, en la personne de tous les souffrants. »

            – pendant les échanges du Forum où on ne pouvait qu’être impressionné par les multiples services du frère existant déjà tant dans l’hébergement, les repas solidaires, la lutte contre l’isolement, l’accueil des migrants comme celui des personnes handicapées que dans les nombreux espaces de rencontre créés sous des formes diverses.

Bienveillance le dimanche en paroisse, où avait été organisé, après la messe et l’apéritif, un repas fraternel, réunissant sur chaque table « ceux qui allaient à la messe et ceux qui n’y allaient pas » et qui se sont remarquablement investis avec enthousiasme dans l’animation des mimes, sur des paraboles d’évangile, qui ont suivi.

Alors, bien sûr, nous aurions souhaité être encore plus nombreux – nous étions une quarantaine dont le tiers n’étaient pas des habitués de l’église – pour vivre ensemble la joie de nous retrouver tous égaux, fraternels, étonnés de la facilité avec laquelle pouvait s’établir un certain bonheur d’être ensemble.

Un vrai moment pour savourer notre humanité commune, permettant de réaliser un peu plus qu’en étant présent à l’autre, c’est un Autre, Celui qu’on cherche tous, parfois sans le réaliser, qui était aussi présent cet après-midi.

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