Retour sur la journée de la diaconie organisée à la paroisse de Blaye-et-Boug dans le cadre de la Fête de la diaconie.
Après la messe de 10 h 30 tous les paroissiens étaient invités à un repas partagé au Centre Saint Sauveur. 48 sont venus dont de nombreux jeunes. Tout le monde a bien mangé et passé un bon moment convivial. Le programme prévoyait ensuite un autre partage sur les engagements dans la fraternité et la solidarité des paroissiens. Ainsi Françoise a témoigné de son engagement à l’aumônerie de l’hôpital : « Nous prenons toujours un temps de prière avant d’aller frapper aux portes des chambres. On ne sait pas comment nous serons accueillis ; mais souvent nous sentons que le Seigneur est là dans le cœur des malades. »
Corneille et Myriam ont parlé d’une pouponnière au Togo : « Elle recueille des bébés abandonnés à cause de la misère. On apporte une aide pour les nourrir, les habiller. Nous essayons d’y aller régulièrement. Nous en profitons pour rendre visite au père Patient. » Et puis il y a eu Alexia qui a accueilli chez elle des ukrainiennes en 2022 : « Nous sommes devenues des amies. Rencontrer des personnes différentes est très enrichissant… » Marie-Solange qui a dit combien la communauté chrétienne l’avait soutenue après le décès de son mari. D’autres témoignages ont suivi de paroissiens engagés au Mouvement Chrétien des Retraités, au CCFD-Terre Solidaire, au Secours Catholique…
La fraternité rend une paroisse attirante et missionnaire
Mais attention : la veille à la Fête de la Diaconie à Bordeaux, les paroisses ont été mises en garde par la bouche d’Étienne Grieu: « Si les paroisses délèguent la fraternité au Secours Catholique, au CCFD-Terre Solidaire, aux Conférences St Vincent de Paul… sans s’y impliquer elles-mêmes, les pauvres ne viendront pas s’asseoir à la table de la fraternité. La solidarité concerne tous les paroissiens. Sans la solidarité, la fraternité, l’Église n’est plus l’Église. Les pauvres sont en attente de la Bonne Nouvelle. Dans les premiers siècles, l’Église a grandi parce qu’elle vivait la fraternité au quotidien. Alors, comment s’y prendre ? Lisez l’évangile ; regardez le nombre de rencontres avec des malades, des lépreux, des aveugles, des boiteux… C’est en cela que la prédication doit nous aider : nous apprendre à aller à la rencontre de tous ceux en marge de la société. C’est aux Équipes d’Animation Pastorale de décider comment faire. Le contact avec des personnes vulnérables va changer le cœur des paroissiens. La communauté chrétienne deviendra attirante, missionnaire… ».
Jean-Pierre Malgouyre
Les mots de Jean-Pierre traduisent le souffle de fraternité existant dans nos communautés, à Bordeaux, Monseigneur James et Étienne Grieu nous ont souligné l’importance de la charité dans notre vie de chrétien.
La diaconie : la fête de la fraternité
Samedi 1er juin les murs de Saint-Genes à Bordeaux ont résonné de chants de joie et de paroles parfois très émouvantes,
Les 200 à 300 personnes présentes ont vécu un grand moment de fraternité en partageant des témoignages, en échangeant par petits groupes et en participant à des ateliers et forums, mais c’était également la fête, la musique et les nombreux chants ont fait vivre à tous un moment de joyeuse fraternité.
Des témoignages bouleversants
Le lendemain à Blaye après la messe au cours de laquelle la prière universelle préparée par des membres du secours catholique a été lue par des jeunes de l’aumônerie et de notre communauté, nous nous sommes réunis au centre Saint sauveur qui pour l’occasion avait été décoré de jolies nappes, guirlandes et bouquets.
Après un très bon repas agrémenté de spécialités d’autres continents offertes par Marie, Marie Solange et Marie Noelle, nous avons chanté et écouté de nombreux témoignages, Marie Solange nous a tous profondément ému remerciant toute la paroisse pour l’avoir accueillie comme une famille.
Puis avant de nous séparer nous avons prié la vierge.
Tout le monde a participé au rangement du centre, un grand merci aux jeunes de l’aumônerie qui ont été très présents et efficaces.
Nous nous sommes quittés heureux d’avoir partagé ce moment de joie et en espérant vivre prochainement un tel moment. »
Marie Christine Ratton et Anne Bonnin
