S'engager à la suite du Christ

Mettre notre confiance en Dieu est la source de notre mission, de notre force, pour continuer à œuvrer, et à relever ce défi avec l’aide du Seigneur : aider les jeunes à écouter et entendre l’appel du Seigneur.

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Prière diocésaine, cycle saint Jean-Paul II, groupe Béthanie... Présentation de trois propositions diocésaines pour soutenir et accompagner les vocations et aider au discernement.

Une prière mensuelle pour les vocations à la Maison saint Louis Beaulieu

Pour la deuxième année consécutive, vous proposez une fois par mois une prière diocésaine pour les vocations à la Maison saint Louis Beaulieu, d’où vient cette initiative ?

Eloi Desrippes, responsable diocésain du service des vocations : Toute vocation naît de et dans la prière, il nous a paru évident d’avoir un lieu et un moment précis, clair, et régulier où les chrétiens du diocèse sont invités à prier ensemble pour les vocations à la vie religieuse ou sacerdotale.


Où et quand a-t-elle lieu ?

Nous avons choisi la chapelle de la Maison saint Louis Beaulieu, ce qui est un signe très fort, car la maison diocésaine a pour but d’irriguer la vie du diocèse. Elle a lieu le premier jeudi de chaque mois, de 21h à 22h, avec un temps d’adoration médité et des chants pour accompagner ce qui est une prière personnelle, mais aussi communautaire.
quelles sont les remontées des participants ?
Une vraie espérance ! Mettre notre confiance en Dieu est la source de notre mission, de notre force, pour continuer à œuvrer, et à relever ce défi avec l’aide du Seigneur : aider les jeunes à écouter et entendre l’appel du Seigneur.

Vous avez le souci de faire rayonner cette prière dans ce territoire très large qu’est la gironde, comment relayer cette prière dans tout le diocèse ?

Le but est que tout le diocèse prie de manière régulière pour cette intention. À la Maison saint Louis Beaulieu, elle ne concerne que les habitants de Bordeaux et de son agglomération, l’objectif est donc de faire en sorte que toutes les paroisses, les communautés aient ce souci de prier. Cela pourrait être organisé le même premier jeudi de chaque mois. Le rêve serait que l’on prie régulièrement, et pourquoi pas mettre en œuvre une chose toute simple : que dans chaque paroisse, il y ait au moins un dimanche par mois une intention de prière particulière pour les vocations.

Vous avez déjà partagé cette initiative avec des communautés, quel retour avez-vous ?

Les retours sont plutôt très positifs : je viens de visiter le Carmel, qui prie régulièrement pour les vocations, mais qui se joindra aussi à nous le jeudi soir pour prier de 21h à 22h. Les communautés sont heureuses de s’associer à cette prière.


Discerner sa vocation avec le cycle saint Jean-Paul II

Cette année, un nouveau parcours de discernement est proposé, de quoi s’agit-il ?

Eloi Desrippes : Le cycle saint Jean-Paul II est un cycle de discernement, mais aussi d’accompagnement pour les garçons adultes qui se déroule d’octobre à mai, un week-end par mois : au-delà de cette présence mensuelle de deux jours, il y a la mise en place de toute une vie de prière et d’accompagnement, de discernement et de relecture de vie tout au long de l’année. C’est donc un cycle qui dure bien 8 mois. Il s’adresse à tout jeune qui a envie de suivre le Christ, sachant que répondre à notre vocation personnelle est l’autoroute pour le suivre là où il nous appelle. La plupart découvriront que leur chemin de sainteté se trouvera dans le mariage, d’autres dans la vie sacerdotale ou religieuse. Il est de toute façon bon que chacun prenne le temps de ce discernement, pour devenir plus libre et pouvoir s’engager avec plus de force et de joie là où le Seigneur nous attend.


Ce cycle a démarré en Octobre, est-il encore possible de le rejoindre ?

Tout à fait, on peut rejoindre ce cycle en cours de route. Bien entendu, nous verrons si le besoin de faire une deuxième année se fait sentir pour certains. Sachant que ce cycle peut être fait deux, voire trois fois. Pour un jeune ayant déjà discerné sa vocation sacerdotale ou religieuse mais devant finir des études, ce cycle peut aussi être un accompagnement pour approfondir ce discernement.

En quoi consiste ce cycle Saint Jean-Paul II ?

Ce cycle est né il y a 5 ans au service des vocations du diocèse de Luçon. À la demande de Mgr Ricard, je suis allé me former là-bas, et, accompagné de 3 jeunes du diocèse, tout au long de l’année, nous allons rejoindre les autres jeunes adultes qui suivent déjà ce cycle à Luçon. L’encadrement est assuré par deux prêtres diocésains et deux ou trois pères de famille. Les fondateurs de ce cycle ont le désir de le partager avec d’autres diocèses, car il porte beaucoup de beaux fruits.
Je souhaite donc pouvoir le mettre en place dans le courant de l’année prochaine à Bordeaux avec l’aide de Luçon, en l’adaptant à notre diocèse. Ce cycle est soutenu par une initiative pastorale de prédications, au niveau des milieux étudiants, des jeunes professionnels, pour les interpeller et poser la question d’un discernement.

Concrètement, comment se déroulent les rencontres ?

Les jeunes du cycle se déplacent au cours des huits week-end pour aller dans des communautés ou des lieux de « grâce », afin de se confronter à la réalité d’une vocation. Ces lieux peuvent être en dehors du diocèse de Luçon bien sûr. Avec les trois jeunes de Bordeaux, nous partons le vendredi après-midi pour rejoindre La Roche-sur-Yon, d’où nous allons tous ensemble vers le lieu choisi. Le premier était l’abbaye de Kergonan en Bretagne, nous y sommes allés avec les 24 jeunes inscrits cette année, et nous avons vécu 24 heures au sein de la communauté avec des temps d’enseignement, de prière, d’oraison, mais aussi une rencontre avec des moines, un témoignage, et un service de travail manuel. Le coût de ces week-ends est de 50 euros par personne, 25 € sont demandés par jeune (selon leur possibilité), le service des vocations prenant en charge l’autre moitié. Bien sûr, les parrainages sont les bienvenus, cela peut être une bonne idée de cadeau !

Renseignements : vocations@bordeaux.catholique.fr
cycle-jeanpaul2.jimdo.com

Le groupe Béthanie : un lieu de soutien mutuel
et de discernement pour jeunes femmes de 18 à 30 ans

Depuis combien de temps existe ce parcours groupe Béthanie et quelle en est l’intuition de départ ?

Sr Laure Homberg, religieuse de l’Assomption : Le groupe Béthanie a été créé en novembre 2017 à la demande de la toute jeune équipe du service diocésain des vocations, rassemblée à l’époque autour du P. Samuel Volta. Ce groupe est coanimé par Chantal de Baillenx, laïque consacrée de Regnum Christi, et moi-même, religieuse de l’Assomption. Puisqu’il est plus aisé de cheminer à plusieurs, le groupe Béthanie se propose de permettre aux jeunes femmes en recherche de se retrouver afin d’échanger, de voir qu’elles ne sont pas seules à se poser des questions, que, si tel point pose question à l’une, ce n’est pas forcément le cas de l’autre, bref, c’est un lieu de soutien mutuel et d’accompagnement au discernement. Le nom a été choisi en référence à cette maison de Marthe, Marie et Lazare dans le village de Béthanie, maison dans laquelle Jésus aimait venir se reposer, discuter entre amis, il y enseignait aussi …

À qui s’adresse-t-il et qu’est-il demandé comme engagement aux participantes ?

Le groupe Béthanie s’adresse à des jeunes filles, des jeunes femmes (18-30 ans), qui se posent la question d’une vie consacrée dans l’Eglise. Avant d’intégrer le groupe, l’une des animatrices rencontre une première fois la jeune femme afin de voir si ce que le groupe propose correspond à l’étape qu’elle vit. Le seul engagement que nous demandons, outre une participation régulière (selon les possibilités des agendas !) est d’avoir un accompagnateur ou une accompagnatrice spirituelle, trésor de la tradition de l’Église qui aide tant à cheminer !

Comment fonctionne ce groupe Béthanie ?

Plusieurs fois dans l’année nous nous retrouvons pour des journées ou des week-ends dans diverses communautés religieuses ou avec des personnes qui vivent une consécration. Par exemple, nous avons eu une journée de rencontre avec des femmes de l’ordre des vierges consacrées, qui ne vivent pas en communauté. Cela peut être aussi avec les membres d’un institut séculier, ou avec une communauté de laïques consacrées…
Les rencontres sont toujours l’occasion d’un temps de relecture personnelle, d’échanges, de formation afin d’aider au discernement et bien sûr, de rencontres avec celles qui nous accueillent pour partager un temps de prière, un repas… C’est l’occasion rêvée de poser ses questions à ces femmes engagées à la suite du Christ !

Au regard des personnes déjà accompagnées les années passées, y a-t-il eu des retours, réactions, décisions qui vous ont réjouie, surprise, interpellée…

Le retour le plus fréquent est celui de la joie et de la paix : joie de ne pas se retrouver seule sur ce chemin inhabituel d’un discernement vocationnel, joie de rencontrer des consacrées en toute liberté (le fait de venir en groupe au sein d’une communauté religieuse met moins de « pression » sur les jeunes femmes en visite), joie et paix  de prendre le temps de se poser pour avancer. N’hésitez pas à faire connaître ce groupe !

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