Des propositions pour mieux discerner là où le Seigneur vous appelle !
Aurélien, 21 ans
Comment avez-vous entendu parler du cycle St Jean-Paul II et pourquoi avoir choisi de le suivre cette année ?
Je me posais la question de donner ma vie au Seigneur depuis un bon bout de temps. J’avais un peu peur de me lancer, puis un jour durant les dernières vacances d’été, la Providence m’a poussé à appeler mon ancien aumônier qui est aujourd’hui professeur au Séminaire Saint-Cyprien à Toulouse et à lui parler de ma vocation. Il m’a alors conseillé d’entreprendre le Cycle saint Jean-Paul II. J’ai donc fait le choix de rejoindre ce cycle, car je sentais très profondément que le Seigneur m’appelait à le suivre d’une manière que je n’aurais jamais imaginée auparavant et qu’il fallait que je commence à me lancer… parce que l’amour de Dieu n’attend pas !
Avec quelles questions ou quel état d’esprit avez-vous démarré ce cycle ?
Je suis arrivé dans ce cycle sans question particulière, pour ce qui est de l’état d’esprit j’ai tout simplement ouvert mon cœur et plusieurs fois répété « Que votre volonté soit faite », en demandant au Seigneur de me montrer le chemin qu’il voulait que je prenne.
Quelles ont été les étapes, propositions, rencontres, qui vous ont fait le plus cheminer ?
Ce qui m’a fait le plus cheminer avant toute chose c’est l’amour que Dieu me donnait de jour en jour et par la même occasion mon amour pour Lui qui grandissait. Il y a aussi les multiples rencontres avec les prêtres, moines, sœurs et laïcs qui brûlent de l’amour de notre Seigneur Jésus Christ et en qui j’ai pu voir une immense charité et une immense joie de suivre notre Seigneur !
Quelle a été la plus grande joie/grâce et le plus grand défi de ce parcours ?
Je pense que mon plus grand défi dans ce parcours a été de dire pour la première fois à un prêtre du cycle que je voulais rentrer l’année suivante en année propédeutique, c’est la première fois que je venais de faire un choix aussi radical dans toute mon existence… Ensuite, ma plus grande joie, a été je pense quand tous mes confrères du cycle et moi avons dit oralement devant tout le monde, en présence de l’évêque de Luçon, notre choix final devant le Saint-Sacrement. C’est un moment riche en émotion ! J’en ai même vus qui ont versé quelques larmes.
Florian, 21 ans
Comment avez-vous entendu parler de ce cycle St Jean-Paul II et pourquoi avoir choisi de le suivre cette année ?
Il y a deux ans, la question de la vocation est venue lors d’une adoration à Saint-Ferdinand à Libourne, où nous avons la chance d’avoir l’adoration perpétuelle. J’avais confié mon questionnement vocationnel à ma marraine qui connaissait ce cycle existant dans le diocèse de Luçon .
Je me suis adressé au Père Laurent Dubosc qui m’a invité à contacter le Service diocésain des vocations et le Père Eloi Desrippes. Celui-ci m’a expliqué qu’il mettait en place ce cycle Saint Jean-Paul II à Bordeaux. C’était pour moi une confirmation et une joie.
Avec quelles questions ou quel état d’esprit avez-vous démarré ce cycle ?
J’ai commencé par mettre la question vocationnelle de côté pendant un an en raison de mes études. J’ai réalisé le cycle cette année 2020-2021. Il est réparti sur 8 mois, avec un week-end par mois dans différents lieux : abbayes et paroisses. J’ai commencé en me disant que cela allait me demander beaucoup de temps avec mes études, mais finalement cela s’est plutôt bien déroulé.
J’avais beaucoup de craintes, j’avais peur que nous soyons orientés, mais nous restons très libres tout au long du parcours, et Dieu préserve également notre liberté.
J’avais également peur d’être trop novice dans ma foi et de me retrouver avec un groupe de jeunes quasiment « prêtres ». Finalement, nous venons de différents milieux spirituels avec chacun son niveau de foi. La camaraderie de ce cycle nous entraîne et nous élève, en partant de là où nous sommes.
Quelles ont été les étapes, propositions, rencontres, qui vous ont fait le plus cheminer ?
Ce qui m’a fait avancer, ce sont les témoignages de pères de familles, de prêtres et moines. Les enseignements et les temps de prière m’ont vraiment fait grandir et gagner en maturité sur ma paternité.
Quelle a été la plus grande joie/grâce et le plus grand défi de ce parcours ?
Je répondrai : le plus grand défi était de donner une réponse et ma plus grande joie est d’avoir eu la grâce de pouvoir, à la fin de ce cycle, répondre au chemin vocationnel que j’ai pu discerner.
Enfin, comment avez-vous terminé cette année, en quoi ce cycle vous a-t-il aidé dans votre discernement ?
J’ai terminé l’année en répondant « oui » au Seigneur devant le Saint-Sacrement pour une année de propédeutique qui consiste à discerner en ayant une formation biblique, théologique et au catéchisme. J’ai renoncé à beaucoup de propositions professionnelles et sans ce cycle, je n’aurais jamais pu gagner en liberté de cœur et d’esprit pour pouvoir avancer.
Marie, 20 ans
Comment avez-vous eu connaissance du parcours proposé par le groupe Béthanie et pourquoi avoir décidé d’y participer ?
Je me suis posé la question de ma vocation, et de la vie religieuse en particulier, assez jeune, vers l’âge de 11 ans… Cette question ne m’a jamais quittée, et j’ai avancé de lumière en lumière, Dieu guidant mes pas, à la recherche du chemin de vie que Dieu voulait pour moi. J’ai alors cherché à me mettre en route avec le Seigneur pour le suivre, et à me donner les moyens de discerner. C’est pourquoi lorsque j’ai entendu parler du groupe Béthanie à la sortie d’une messe à Notre-Dame, cela a résonné en moi, comme une évidence, pour partager mon chemin avec d’autres, et avancer dans mes questionnements.
Quelles étaient vos attentes, questions, en démarrant ce parcours et comment avez-vous vécu les différents temps proposés ?
En commençant à cheminer avec le groupe Béthanie, je recherchais un lieu où partager mes questionnements avec d’autres jeunes, dans la liberté et la confiance. Je ne savais pas où aller, où et comment Dieu m’appelait, alors je voulais déposer ces questions devant Dieu, et me donner les moyens d’avancer : les temps proposés de rencontre de différentes communautés religieuses m’attiraient particulièrement, pour cheminer dans mon questionnement sur le lieu où Dieu pouvait m’appeler, c’est-à-dire celui où je pourrai vraiment être celle que je suis, m’accomplir et trouver ma joie, en Dieu.
Les rencontres proposées, une fois tous les 2 à 3 mois, d’une journée ou d’un week-end, ont été pour moi des temps privilégiés pour me mettre un peu en retrait, et aller en profondeur, dans les questions qui animent mon cœur et toute ma vie. Les échanges fraternels au cours des repas, et des balades étaient de beaux temps de ressourcement, dans la confiance et l’amitié, avec des jeunes comme moi, et avec des consacrées… Je crois que Dieu parle dans nos vies à travers les personnes rencontrées, et ces échanges m’ont fait grandir, ont vraiment contribué à mon chemin ! Aussi, les temps d’enseignement et de partage autour de l’Évangile, et de différents textes, ont été très riches, et m’ont nourrie profondément, dans mes questions, mon discernement, et dans ma vie de prière. Enfin, la rencontre de différentes communautés religieuses à chaque rencontre, a été pour moi une vraie grâce, car c’est en allant à la rencontre que l’on peut sentir, goûter ce qui anime notre cœur, ce qui correspond à notre cœur, à notre vie… « Venez et vous verrez » (Jn 1, 39), dit Jésus à ses disciples, et il nous le dit aujourd’hui encore : je crois que c’est en osant aller à la rencontre, avec le Christ, que l’on peut avancer !
En relisant le chemin parcouru, quelles ont été pour vous les principales grâces/joies reçues et les défis rencontrés au cours de ce parcours ?
À travers ce parcours, je crois que j’ai avant tout pu descendre en profondeur, avancer en eau profonde, sur mon chemin de vie avec le Christ. Bien sûr, cela ce poursuit tout au long de la vie, et le discernement se vit au quotidien, dans la rencontre avec le Christ : dans la prière, les rencontres, les expériences de vie et la relecture, l’accompagnement, dans les sacrements… Mais les rendez-vous avec le groupe Béthanie m’ont permis de m’arrêter régulièrement, pour me mettre à l’écoute de ce qui fonde ma vie, le Christ et son Amour infini pour moi et pour chacun. Ces moments m’ont amené à cheminer, dans cet appel d’amour de Dieu pour moi, qui me veut heureuse, et qui me montre le chemin vers la vie en plénitude.
Enfin, en quoi aujourd’hui cela vous a-t-il aidée dans votre discernement et pourquoi, pour qui, recommanderiez-vous de suivre ce type de proposition ?
Par les enseignements, les paroles échangées, dans un climat de confiance et de liberté, et dans les temps personnels vécus avec le Christ au cours des différentes rencontres, ce parcours m’a permis d’avancer en profondeur et en vérité dans mon discernement. Il m’a permis d’approfondir les questions qui habitaient mon cœur, sur ce que je suis, ce que je suis appelée à être, ma vocation et le lieu où je suis appelée à être et à vivre.
Je recommanderai ce type de proposition à toute personne qui cherche à vivre avec le Christ et à répondre à son appel dans sa vie, qui se pose la question de sa vocation, où qu’elle en soit dans ses questionnements : si la vie consacrée est pour toi un « peut-être », un « pourquoi pas ? », ou bien si tu en es à la question du « où ? » et du « comment ? »... Si tu te demandes où le Seigneur t’appelle, où est ton chemin de sainteté… Où que tu en sois, je voudrais te dire « Ne crains pas ! », n’aie pas peur et ose aller à la rencontre, partager tes questionnements, te donner les moyens de discerner... le groupe Béthanie est un lieu privilégié pour cela, alors n’hésite pas, le Seigneur est avec toi, et il ne veut que ton bonheur !