“ Il a témoigné d’une sérénité à toute épreuve ”
J’ai dans le coeur son merveilleux sourire, sa force de caractère, son espoir et toutes les valeurs qu’il m’a inculqué et qui font de moi ce que je suis aujourd’hui.
Michel Moreau :
Je garde sa simplicité, son enracinement dans le Christ et sa gratuité envers tout le monde. Il nous a amené, à nous ses frères diacres, cette simplicité que j’appréciais beaucoup. J’ai cheminé avec lui au début de sa formation au diaconat, dans son équipe d’accompagnement spirituel. Lui qui avait souffert dans sa jeunesse a trouvé réconfort et joie auprès du Seigneur Jésus. Dans ses derniers moments, j’ai aussi été témoin d’une sérénité à toute épreuve, que l’accompagnement du Christ à chaque moment lui donnait. Il s’est laissé mener dans la douceur du Christ jusqu’au bout.
Bruno Pichon :
Ce que je garde comme image c’est son humilité. Je l’ai vue en acte, en pèlerinage à Jérusalem. Alors qu’une partie du groupe était partie à 5h du matin au Saint-Sepulcre, Hevré était rentré à la maison qui nous accueillait. Quand nous sommes rentrés deux heures plus tard, nous l’avons trouvé à la porte du monastère. Il s’était retrouvé coincé là, mais au lieu d’être énervé ou agacé, il était serein et heureux d’attendre notre retour...
Harry Sajous :
Je pleure car j’ai perdu comme un frère. Hervé, c’était celui que l’on pouvait toujours appeler en cas de coup dur et qui répondait toujours présent, toujours avec le sourire. Je garde ce souvenir de lui, cette présence.
Laure :
Hervé était mon animateur pastoral à l’école, j’étais dans son premier groupe de communiant avec sa fille aînée, Marie. Hervé avait cette force de savoir parler aux jeunes, de rendre accessible ce qui nous semblait inaccessible. Très vite, il est devenu pour plusieurs d’entre nous comme un deuxième papa. Je l’ai retrouvé plusieurs années, après ma confirmation, en accompagnant des jeunes à Taizé. J’ai voulu participer ensuite à une marche pascale avec des jeunes, avec l’espoir de recroiser son chemin à cette occasion.
L’an dernier, nous avons décidé de nous marier avec mon compagnon. C’était important pour moi que ce soit lui, devenu diacre, qui puisse nous marier. Malgré la maladie, il nous a toujours assuré qu’il serait présent le jour J. Hervé nous a marié le 12 septembre, alors que la veille il était à l’hôpital. Nous avons vécu une heureuse parenthèse durant cette célébration. J’ai dans le coeur son merveilleux sourire, sa force de caractère, son espoir et toutes les valeurs qu’il m’a inculqué et qui font de moi ce que je suis aujourd’hui.
Michel Varachaud :
Hervé a été au-delà de ses forces et je pense que c’est grâce à l’Esprit Saint qui l’a aidé. Il a eu la grâce de célébrer un baptême et un mariage dans les jours qui ont précédé son départ. Je le remercie pour tout et le prie de nous aider à son tour.