Synode diocésain : “ Former des disciples missionnaires ”

Ressourcement, évangélisation, service des hommes et communautés fraternelles peuvent nous fournir les grands axes de notre synode diocésain.

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En vue du synode diocésain, qui s'est ouvert le 13 décembre 2015 pour l'Église catholique en Gironde, le cardinal Jean-Pierre Ricard a rencontré les prêtres, les diacres et les laïcs en mission ecclésiale. Retrouvez sa présentation des raisons et enjeux de cette démarche synodale.

Comme vous l’avez appris, j’ai décidé de convoquer un synode pour notre Église diocésaine. Ce synode, j’en avais déjà évoqué la possibilité, en 2009, dans ma lettre pastorale présentant notre parcours missionnaire diocésain. J’écrivais : « Il faudra également une ressaisie au niveau du diocèse. Un synode diocésain pourra être alors convoqué pour préciser, à partir de tout le travail préalable qui aura été mené, les grandes orientations diocésaines pour les 10 ans qui viennent. Il sera aussi l’occasion de rendre grâce pour l’action du Saint Esprit et d’exprimer au Seigneur notre disponibilité pour la mission qu’il ne cesse de nous confier ».

I – LES RAISONS D’UNE DÉCISION

Ma décision de convoquer un synode aujourd’hui est motivée par deux raisons :

  1. une conviction de fond sur l’importance de la pratique synodale pour la vie de l’Église.

  2. un discernement sur les besoins pastoraux de notre Église aujourd’hui.

 

a) l’importance de la pratique synodale

Je suis convaincu de l’importance de la pratique synodale pour notre vie ecclésiale. Moi-même, j’ai été de 1988 à 1991 secrétaire du synode diocésain à Marseille. J’ai eu l’occasion de participer à un certain nombre d’assemblées synodales : Aix, Avignon, Grenoble, Montpellier. J’en ai vu les fruits pastoraux. Ces synodes ont été l’occasion de se mettre en route ensemble (c’est d’ailleurs l’étymologie du mot synode : ‘sun-odos’), de faire ensemble un discernement pastoral, de renforcer la communion par une pratique de recherche d’unité au sein de la grande diversité qui caractérise nos Églises diocésaines. La communication à laquelle invite un synode a permis des décloisonnements. La dynamique de prière a donné souffle et énergie. Dans un synode, la préparation du synode au plus près du terrain est aussi importante que l’assemblée synodale elle-même. Vous avez vécu, ici à Bordeaux, un synode diocésain de 1990 à 1993, qui a marqué le diocèse. J’ai pu me rendre compte en arrivant en 2001 que le diocèse avait été labouré en profondeur par ce travail synodal.

L’institution synodale est une institution ancienne. Au cours des siècles, elle était devenue un peu formelle. Groupant des clercs, le synode diocésain était convoqué par l’évêque sur une ou deux journées et adoptait un certain nombre de mesures touchant la vie et l’organisation du diocèse (ce qu’on appelait les « statuts synodaux »). De synode en synode, on toilettait ces statuts. Mgr Feltin convoque un synode en 1946 et Mgr Richaud en 1957. On recommandait alors : « Toutes les églises paroissiales, tous les établissements religieux, tous les prêtres du diocèse devront, en plus du Code de Droit canonique, posséder et garder un exemplaire des présents statuts ».

Le Code de Droit canonique de 1983 devait élargir la composition de l’assemblée synodale et lui donner une tonalité plus nettement pastorale. Il en parle dans les canons 460-468. Au canon 460, il précise : « Le synode diocésain est la réunion des délégués des prêtres et des autres fidèles de l’Église particulière qui apportent leur concours à l’Évêque diocésain pour le bien de la communauté diocésaine tout entière ».

La pratique synodale est motivée par ce qu’exprime ce vieil adage : « Ce qui concerne tout le monde doit être débattu par tous ». Chacun doit pouvoir débattre, apporter son point de vue, ce dont il est porteur. Comme le dit le canon 465 : « Toutes les questions proposées seront soumises à la libre discussion des membres des sessions du synode ».

La démarche d’un synode honore la triple dimension de notre vie ecclésiale : communautaire, collégiale et personnelle.

  • Communautaire : tous sont invités à participer à cette démarche, à offrir leur réflexion, à faire des propositions pour la vie et la mission de notre Église diocésaine. La préparation, la réflexion au plus près du terrain me paraissent une des dimensions fondamentales du travail synodal.
  • Collégiale : des délégués, au titre de leur responsabilité (les membres de droit des assemblées synodales prévus par le Code) ou de leur élection, sont invités à faire ce discernement ecclésial, à proposer des orientations et des décisions, à écrire les déclarations et les actes du synode.
  • Personnelle : c’est l’évêque qui, au titre de sa responsabilité personnelle, promulgue les décisions synodales et donne force de loi aux actes du synode. Il reçoit ou ne reçoit pas ces textes synodaux, mais il ne peut pas les modifier ou les réécrire de sa propre autorité.

 

L’évêque n’est pas un homme seul, qui s’enfermerait dans un exercice solitaire de l’autorité. Certes, il a des conseils. Mais il a besoin de nourrir son propre discernement en le nourrissant du discernement du Peuple de Dieu. Comme le dit le pape François, l’évêque doit marcher devant le troupeau pour ouvrir la voie, derrière le troupeau pour aider ceux qui ont le plus de mal à avancer, mais aussi au milieu du troupeau pour voir dans quel sens il faut aller. Il y a un flair du peuple de Dieu pour discerner par quels chemins il faut passer pour répondre aujourd’hui aux appels de l’Evangile. L’évêque a besoin de la réflexion de tous, «puisque le troupeau possède aussi son propre « flair » pour discerner les nouvelles routes que le Seigneur ouvre à son Église » (Pape François). Nous avons d’ailleurs tous besoin de discerner ensemble, de nous aider dans ce discernement. Notre Église est souvent trop cloisonnée, ne communique pas assez, n’échange pas assez les dons de Dieu, que chacun reçoit. Un synode aide à ce décloisonnement, à ces échanges, à cette communication, à cette communion. Et je crois que cet accroissement de communion (on se sent embarqué dans la même aventure apostolique) est un facteur très important de dynamisme missionnaire.

 

Récemment, commémorant le 50ième anniversaire de l’institution du Synode romain décidée par Paul VI, le pape François soulignait combien notre Eglise devait être de plus en plus synodale : « Le monde dans lequel nous vivons, et que nous sommes appelés à aimer et à servir même dans ses contradictions, exige de l’Église le renforcement des synergies dans tous les domaines de sa mission. Le chemin de la « synodalité » est justement celui que Dieu attend de l’Eglise du troisième millénaire ». Rencontrant les diocésains d’Assise en octobre 2013, il leur disait : «  Vous entrez dans le synode diocésain et être en « synode » signifie marcher ensemble. Je pense que cela est véritablement l’expérience la plus belle que nous vivons : faire partie d’un peuple en chemin, en chemin dans l’histoire, avec son Seigneur, qui marche au milieu de nous ! Nous ne sommes pas isolés, nous ne marchons pas seuls, mais nous faisons partie de l’unique troupeau du Christ qui marche ensemble ».

 

Les années 1990-1995 ont vu en France une multiplication de synodes diocésains, de type généraliste, proposant une révision de vie de toute la pastorale d’une Eglise diocésaine. L’effort a été onéreux. Après la tenue de ces synodes les diocèses se sont reposés et les initiatives de synodes diocésains ont été plus rares. Aujourd’hui, on voit de nouveau apparaître des décisions de convoquer un synode : dans les diocèses d’Annecy, Le Havre, Troyes, Valence, Rodez et Autun et pour les diocèses de la province de Lille un concile provincial. Ce sont souvent des synodes dont la préparation s’étale sur un temps plus court et qui font un choix des questions pastorales à traiter. Leur ambition n’est pas de prendre des décisions pour les 10 ou 20 ans qui viennent, mais la perspective de 5 ans paraît réaliste. C’est dans cette optique que j’envisage notre synode diocésain.

 

Malgré une certaine contrainte du Droit sur la composition des assemblées synodales et l’investissement en temps et en réflexion que cela demande, je suis convaincu que cette pratique synodale mérite d’être honorée. Elle est source de vitalité pour nos Églises diocésaines.

 

b) les besoins pastoraux de notre Église diocésaine aujourd’hui

Cette décision de convoquer un synode s’inscrit aussi à un moment particulier de notre Église diocésaine. Nous avons, pendant 5 ans, effectué un parcours missionnaire diocésain. Je suis frappé de tout ce que cela a suscité comme initiatives pastorales. Je suis assez émerveillé de tout ce qui a été entrepris : semaines missionnaires d’évangélisation dans plusieurs secteurs du diocèse, tant urbains que ruraux, sur le campus universitaire, parcours alpha, alpha-couples, alpha-santé, festival de la Lumière à Libourne, propositions multiples de mise en œuvre de la proposition B…A BA de Poitiers, le dimanche autrement avec les familles de la catéchèse, la messe qui prend son temps, la messe ailleurs, création de patronage pour répondre aux défis des rythmes scolaires, plus tout ce qui se fait dans nos paroisses, services, mouvements, aumôneries et écoles, qui n’a pas forcément l’estampille « initiative nouvelle d’évangélisation » mais qui révèle un beau dynamisme apostolique. Je pense également à tout ce travail qui est fait au plus près du terrain par bien des membres de la vie religieuse et de la vie consacrée de notre diocèse.

La question qui se pose aujourd’hui est celle-ci : comment soutenir et élargir cette dynamique apostolique pour qu’elle soit de plus en plus portée par l’ensemble de nos communautés et groupes chrétiens. Tout un travail de conscientisation et de formation est encore à faire.

L’autre question qui lui est liée est celle de l’organisation de notre vie ecclésiale : comment l’organiser pour soutenir dans les années qui viennent la vie et la mission de nos communautés ecclésiales ?

 

  • Comment soutenir la vie et la mission de nos communautés chrétiennes dans les années qui viennent ? Sur quels dynamismes s’appuyer ? Que faut-il impulser, soutenir, initier ?
  • Comment penser la coresponsabilité dans la conduite et l’animation des communautés chrétiennes ? Ne faut-il pas faire le bilan de la mise en place des équipes d’animation pastorale et des conseils pastoraux de secteur ? Y a-t-il de nouvelles figures qui apparaissent (équipes de mission, équipes apostoliques et équipes locales d’animation, …) ?
  • Faut-il repenser l’animation et la structuration de nos services diocésains ? Y a-t-il des initiatives nouvelles à prendre au niveau du diocèse (équipes itinérantes de mission, permanentes ou ponctuelles, entraide avec des diocèses proches dans le cadre de la Province,…) ?
  • Comment penser la vie et le ministère des prêtres aujourd’hui mais aussi dans un avenir proche ?
  • Comment ce ministère peut-il être appelant pour des plus jeunes ? Comment trouver un équilibre de vie et de ministère face aux nombreuses sollicitations qui se manifestent ? Comment articuler formation de communautés presbytérales (pour les prêtres qui le souhaitent) et présence au plus près du terrain ? Si le quadrillage territorial n’est plus tenable, comment s’organiser ? Faut-il aller vers des pôles de vie missionnaires ?
  • Pourra-t-il y avoir dans les années qui viennent des formes de ministère presbytéral qui ne soient pas paroissiales ?
  • Comment envisager les nominations des jeunes prêtres et leurs premières années de ministère ? Que proposer comme mode de vie à des prêtres retraités actifs ?
  • Comment déployer dans le diocèse le ministère des diacres permanents ? Comment l’articuler avec celui de l’évêque et celui des prêtres au service du Peuple de Dieu ?

 

La question du soutien missionnaire et celle de l’organisation de notre vie ecclésiale qui lui est liée me paraissent justifier aujourd’hui la tenue d’un synode diocésain.

 

2 – LA FORMATION DE DISCIPLES MISSIONNAIRES

Il me semble que ce double questionnement correspond à l’invitation que nous a lancée le pape François dans son exhortation Evangelii Gaudium, en particulier dans les numéros 119-121 : « 120. En vertu du Baptême reçu, chaque membre du Peuple de Dieu est devenu disciple missionnaire (cf. Mt 28, 19). Chaque baptisé, quelle que soit sa fonction dans l’Église et le niveau d’instruction de sa foi, est un sujet actif de l’évangélisation, et il serait inadéquat de penser à un schéma d’évangélisation utilisé pour des acteurs qualifiés, où le reste du peuple fidèle serait seulement destiné à bénéficier de leurs actions. La nouvelle évangélisation doit impliquer que chaque baptisé soit protagoniste d’une façon nouvelle. Cette conviction se transforme en un appel adressé à chaque chrétien, pour que personne ne renonce à son engagement pour l’évangélisation, car s’il a vraiment fait l’expérience de l’amour de Dieu qui le sauve, il n’a pas besoin de beaucoup de temps de préparation pour aller l’annoncer, il ne peut pas attendre d’avoir reçu beaucoup de leçons ou de longues instructions. Tout chrétien est missionnaire dans la mesure où il a rencontré l’amour de Dieu en Jésus Christ ; nous ne disons plus que nous sommes « disciples » et « missionnaires », mais toujours que nous sommes « disciples-missionnaires ». »(n° 120). Le pape François reprend là de façon plus ramassée et l’appliquant à toute l’Eglise ce qu’il avait longuement développé en 2007 dans le document d’Aparecida : Disciples et missionnaires de Jésus-Christ pour que nos peuples aient la vie en Lui, dont il avait été un principal rédacteur.

Pour le pape, cela pose quatre questions :

  • Comment notre pastorale vise  à former des disciples, des hommes et des femmes qui ont fait l’expérience d’une rencontre personnelle avec Jésus Christ et dont la vie a été transformée par cette rencontre ? C’est toute la dimension de ressourcement, d’écoute de la Parole de Dieu, d’invitation à entrer dans l’expérience chrétienne, de proposer un cheminement catéchuménal et un accompagnement spirituel.
  • Comment notre vie ecclésiale est tout entière traversée par une dynamique missionnaire ? Il ne s’agit pas là d’une simple stratégie de communication mais fondamentalement d’une exigence de notre rencontre avec le Seigneur : c’est parce que nous avons le cœur touché par le Seigneur que nous avons le désir de le faire connaître et aimer. Nous servons le Seigneur qui est « venu pour que tous aient la vie et l’aient en abondance » (Jn 10, 10). C’est toute la dimension d’évangélisation et de formation à la mission.
  • Comment notre Église est une Église en sortie, comme le Christ, qui va rejoindre les périphéries, là où vivent les hommes et les femmes de notre temps, en particulier les pauvres, les précaires, tous ceux et celles qui sont en souffrance ? C’est d’ailleurs ce service gratuit des hommes qui empêche l’évangélisation de se transformer en propagande intéressée (ce que le pape appelle le « prosélytisme »). Le pape ne cesse d’ouvrir devant nous un certain nombre de chantiers et nous invite à entrer dans la dynamique du bon samaritain de la parabole.
  • Enfin, la conviction du pape François, c’est que seules des communautés fraternelles pourront être ces lieux de formation et de soutien de disciples missionnaires. Cela nous pose la question du climat de notre vie ecclésiale, de celui de nos assemblées ainsi que la question de la participation effective à de petites communautés (équipes de vie, communautés de quartier, fraternités missionnaires, maisonnées, …). On sent que bien des choses se cherchent et s’expérimentent en ce domaine.

 

Ressourcement, évangélisation, service des hommes et communautés fraternelles peuvent nous fournir les grands axes de notre synode diocésain.

 

3 – UN SYNODE OUVERT PAR L’ANNÉE DE LA MISÉRICORDE

Une objection s’est présentée quand la question de la tenue d’un synode s’est posée : pouvait-on tout à la fois préparer un synode diocésain et entrer dans l’année de la Miséricorde voulue par le pape François ? Après réflexion, on a pu se rendre compte que l’objection ne tenait pas, car cette année de la miséricorde nous invite à aller à la source de la miséricorde, l’amour du Père pour nous, à annoncer cette miséricorde du Père, à en témoigner par un service gratuit des hommes et lui donner un visage communautaire. Finalement, cette année de la Miséricorde, loin d’être une proposition concurrentielle à une démarche synodale, peut en être au contraire un merveilleux tremplin. A nous simplement de savoir ressaisir la réflexion pour la transformer en propositions opérationnelles pour notre vie ecclésiale.

4- DISPOSITIONS PRATIQUES POUR NOTRE MARCHE SYNODALE

Notre marche synodale commencera avec l’ouverture de la porte jubilaire de l’année de la miséricorde le dimanche 13 décembre prochain, à 16h, à la cathédrale Saint-André.

Elle se vivra de janvier 2016 à janvier 2018.

 

Elle comportera trois temps :

 

  1. un temps au niveau des secteurs pastoraux, des aumôneries, des mouvements (année 2016). L’enjeu est que cette démarche synodale puisse toucher le plus de personnes possible. Nous préparons l’avenir ensemble. Chacun a sa pierre à apporter à l’édification de la vie et de la mission de notre Église. Un questionnaire pourra être élaboré pour faciliter les expressions personnelles et les échanges. Un des enjeux de notre synode est de pouvoir toucher la tranche d’âges des 25-50 ans qui sont moins présents dans un certain nombre de nos assemblées.

  2. Un temps de rencontres, de « visitations », de secteur à secteur ou bien entre réalités d’Église différentes (année 2017). On a tout intérêt à échanger sur nos initiatives et nos expériences. Cet échange est source de dynamisation pour tous.

  3. Un temps d’assemblée synode (décembre 2017-janvier 2018). Il faudra voir si l’on se donne une ou deux sessions.

 

Je n’ai pas voulu aller plus loin dans l’élaboration du projet synodal pour que celui-ci puisse être repris, travaillé, précisé par l’équipe synodale et le conseil synodal qui sont actuellement en cours de constitution.

J’ai nommé le Père Samuel Volta, secrétaire du synode diocésain. Il prend des contacts actuellement pour constituer l’équipe synodale qui sera l’équipe opérationnelle du synode.

 

Va se mettre également sur pied un conseil synodal composé de quelques prêtres, diacres, mais surtout de laïcs. Il sera notre nouveau conseil pastoral diocésain. Il sera composé de personnes en responsabilité dans le diocèse et pouvant être un vis-à-vis de l’équipe synodale, lui offrant propositions, réactions et réflexions. Le mandat de ses membres sera de trois ans. Son travail : préparer le synode, en suivre sa tenue et veiller à la mise en œuvre de ses décisions.

 

Equipe synodale et conseil synodal pourront éventuellement faire appel au service de communicants pour penser les méthodes de travail de notre parcours synodal.

 

Puissions-nous être ensemble au service de ce discernement pastoral qu’est un synode, être à l’écoute de ce que l’Esprit dit aux Églises (Ap. 2, 29).

 

 

Bordeaux, le 8 décembre 2015

+ Jean-Pierre cardinal Ricard

Archevêque de Bordeaux

Évêque de Bazas

 

 

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