En juin 2024, le diocèse organisait la fête de la diaconie. Un événement qui a permis aux paroisses et mouvements de prendre conscience que « la charité ne se délègue pas » comme le répète souvent Mgr James. Fin janvier 2025, les correspondants paroissiaux étaient invités à venir faire un point d’étape à la Maison diocésaine.
Nous étions une cinquantaine de correspondants paroissiaux de la diaconie, à nous retrouver le 18 janvier dernier, 6 mois après la grande fête de la Diaconie qui avait rassemblée 300 personnes. Cela représentait une vingtaine paroisses sur les 40 présentes au mois de Juin, mais une belle espérance vécue, joyeuse, vivante.
De beaux échanges sur les expériences vécues par les uns et par les autres autour des nouvelles initiatives qui se vivent dans les paroisses. Certains s’étonnant même du bon accueil des appels lancés. Des EAP (Équipes d’Animation Pastorales), des équipes de diaconie paroissiales s’organisent pour mettre en place cette attention aux plus fragiles : des fraternités de partage de la parole avec les plus pauvres qui émergent, des « Cafés sourire », des élans de générosité incroyables, des témoignages qui touchent les cœurs prennent place dans les liturgies et témoignent d’une diaconie joyeuse même si parfois engageante, la place des pauvres qui s’inscrit dans la prière de la communauté, des veilleurs dans la paroisse (comme des lanceurs d’alerte) attirent l’attention sur des précarités vécues, des soutiens entre frères engagés au service les uns des autres, l’intégration de nouveaux catéchumènes dans cette attention aux plus fragiles…
Au terme de cette demi-journée, Mgr James redit toute sa gratitude pour tous ces engagements témoignant d’une Église fraternelle qui apprend à transformer les signes des temps en signe d’espérance.
Une mission qui nous dépasse largement, car nous ne sommes pas les sauveurs du monde, mais une mission qui rétablit une relation d’alliance quand nous savons aller à la rencontre de la parole forte de nos frères et sœurs en précarité. Dans cette mission nous ne sommes pas seul.
C’est l’espérance qui a habité cette journée d’échange. Tous ont ressenti ce souffle léger, «…comme le murmure d’une brise légère » et souhaitent pouvoir le revivre régulièrement.
