Retrouvez la carte des nouveaux baptisés à Pâques 2021
« L’Espérance a été le maître mot de notre cheminement »
TÉMOIGNAGE À SAINT-MÉDARD-EN-JALLES DE GALAAD, NOUVEAU BAPTISÉ ET CONFIRMÉ
Cela fait depuis juin 2019, soit presque deux ans, que j’ai rejoint un groupe de préparation au baptême. Après avoir parlé au curé de la paroisse, le P. Pierre-Alain Lejeune, il a mis en place des rencontres avec un petit groupe de catéchumènes.
Au fil du temps et avec la crise du Covid-19 certains ont quitté le groupe, d’autres l’ont rejoint et nous sommes un petit noyau à avoir poursuivi jusqu’à cette fête de Pâques.
L’espérance est sûrement le maître mot que j’ai appris durant ce cheminement. En s’appuyant sur l’espérance on peut surmonter beaucoup d’épreuves.
Nous avons eu ainsi nos traversées au désert durant notre parcours. Ces épreuves présentes tout au long de la Bible résonnent ainsi avec une actualité surprenante dans nos vies. La première vague, en mars 2020, et le premier confinement ont ainsi vraiment été une traversée au désert pour moi. Mais le lien avec Jésus m’a alors permis de fixer un cap et de traverser ces épreuves.
C’est le cheminement de Jésus, son chemin de vie jusqu’à sa Passion et sa Résurrection, qui peut nous aider face à ces crises.
TÉMOIGNAGE D’ÉVELYNE, ACCOMPAGNATRICE D’UN GROUPE DE CATÉCHUMÈNES À LANGON
Vous avez accompagné un ou une catéchumène durant plusieurs mois en vue de son baptême. Pouvez-vous nous raconter un peu ce parcours, comment il a démarré et ce que signifie concrètement pour vous « accompagner » un catéchumène ?
Evelyne Hélias-Lafarge, membre de l’équipe d’accompagnement du catéchuménat à Langon : J’ai la chance et le bonheur, depuis quelques années, de faire partie de l’équipe accompagnant les catéchumènes sur le chemin de la foi.
Accompagner les catéchumènes est un engagement très fort et heureux. En effet, chaque personne intégrant le groupe a reçu un appel et vient comprendre cet appel.
Au fur et à mesure des rencontres, on peut voir le bonheur et la joie de découvrir l’Évangile et le Christ grandir et la curiosité augmenter. Chacun apporte sa pierre à l’Église, à la paroisse, au groupe. Leur foi, leur joie nous font cheminer nous aussi en tant qu’accompagnateurs et nous renouvellent dans notre foi.
Comment la crise sanitaire a-t-elle impacté cette préparation ? Quels défis se sont posés à vous en tant qu’accompagnatrice et comment avez vous traversé ces épreuves avec la personne que vous accompagniez ?
La crise sanitaire inédite que nous vivons depuis un an a modifié l’organisation des rencontres. L’année passée, nous avions pu avec le groupe de l’époque commencer les rencontres traditionnellement le soir après la journée de travail et ainsi prendre le temps de se connaître, de se découvrir. Puis lors du premier confinement nous avons continué en visio tant bien que mal (problèmes de connexion, mauvaises réceptions...).
Malgré tout, des confirmations ont pu avoir lieu fin juin, des baptêmes en septembre, les deux à l’église de Langon. Puis les dernières confirmations normalement prévues fin novembre à Bordeaux pour la saint André se sont déroulées le 1er novembre à la cathédrale de Bazas, juste au début du deuxième confinement. Nous avons organisé cette cérémonie en 48h , dans l’urgence, grâce au prêtre de Bazas et à la venue de l’évêque émérite de Luçon. Les confirmands étaient si heureux de pouvoir enfin recevoir l’Esprit Saint qu’ils ont tous accepté.
Mais pour cette nouvelle année et toujours avec les restrictions actuelles, il a fallu repenser notre organisation. Il était hors de question de faire des réunions à distance avec de nouvelles personnes que nous ne connaissions pas et qui ne nous connaissaient pas non plus !
C’est pourquoi, nous avons opté pour des rencontres le dimanche matin avant la messe dominicale. Nous en sommes tous heureux, car après avoir parlé de l’Évangile, travaillé sur des textes de la Bible, les catéchumènes peuvent vivre la célébration dominicale.
Ils font ainsi partie intégrante de l’assemblée. Les catéchumènes et paroissiens se découvrent et apprennent ainsi à se connaître. Les échanges sont nombreux à la sortie de la messe.
Qu’avez-vous ressenti lorsque le baptême a enfin pu être célébré ?
Le baptême de Fabienne cette année a encore été une situation inédite. Il a eu lieu le dimanche matin de Pâques à 6h30 pendant la Vigile pascale. Ces baptêmes d’adultes sont toujours des moments très forts, profonds et intenses. Nous les voyons émus, rayonnants de bonheur et habités par un amour immense.
Comment cet accompagnement, inédit, a nourri votre propre cheminement spirituel ?
Cet accompagnement des catéchumènes, même dans cette situation sanitaire inédite est toujours aussi beau et intense. Grâce à eux, ma foi continue de grandir, de s’approfondir. Ils nous poussent à nous réinventer, à aller toujours plus loin par leurs réflexions, leurs questionnements. Chaque année est une nouvelle aventure sur le chemin de la foi.