Une vie nouvelle, un nouveau monde sont possibles !
Retrouvez ci-dessous la vidéo de la table-ronde organisée pour partager ces paroles et le message national de l'ACO : "Une vie nouvelle, un monde nouveau sont possibles".
Télécharger le message national de l'ACO
Retrouvez ci-dessous les témoignages complets des différentes composantes de la Mission ouvrière
Témoignage de Stéphanie Guillaumie, permanente de l'ACE Gironde :
L’ACE33 a maintenu les liens avec les différents responsables de clubs d’enfants de Gironde par téléphone ou grâce à de nouveaux outils informatiques. L’occasion de faire autrement les activités, de prendre contact. L’essentiel pendant ce confinement a été de garder les liens avec les responsables des clubs et membres du bureau.
Plusieurs réunions ont été établies avec l’ACE au niveau national pour avoir des renseignements plus précis sur l’évolution, les projets, les idées pour continuer les activités de l’association.
Plusieurs activités ont été proposés aux enfants pendant le confinement via le site de l’ACE : Actinet.
Au niveau local : whats app a été utilisé pour transmettre les informations et se tenir informé. Un club ACE virtuel a été réalisé le 1er avril avec les enfants du groupe l’occasion de faire un poisson d’avril à tout le monde.
Pour les responsables qui n’ont pas whats app : des échanges réguliers par téléphone ont eu lieu.
Dans le milieu rural les liens ont été maintenus avec les familles et les enfants par téléphone. Dominique responsable d’un club à Villandraut a pu transmettre des dessins de Pâques aux enfants. L’occasion aussi de se projeter pour l’après confinement. Des enfants qui ne sont pas forcément à l’ACE l’ont contacté pour avoir des dessins, faire une activité.
À saint Paul les liens sont maintenus par le biais des familles et du téléphone.
Sur Pessac : les responsables sont régulièrement informés des activités par whatsapp. Ils ont réalisé un petit concert virtuel pour Pâques l’occasion a été donné de chanter des louanges. On a échangé beaucoup à cette occasion.
Les activités ont été proposées aux enfants par l’intermédiaire de l’ACE mais aussi des autres clubs ACE de France. On s’est partagé des outils pédagogiques, beaucoup d’échanges et de liens ont été créés entre les différents responsables ACE en visioconférence.
Avec les enfants : des contacts ont été établis avec les responsables. Dans l’ensemble cela été très difficile car la plupart des enfants n’ont pas les moyens d’avoir une communication le téléphone ou l’ordinateur souvent utilisé par les parents.
Tous les accompagnateurs ont à cœur de poursuivre leur engagement et de reprendre les activités après le confinement.
Pour beaucoup le confinement a été une révélation pour faire autrement, renforcer ou créer des liens. L’ACE33 nous avons soutenus les familles et les enfants. Plusieurs responsables se sont engagés dans la confection de masques et de blouses : Albertine responsable d’un club ACE sur Pessac a confectionné 8 blouses pour les aides- soignants et personnels hospitaliers.
Tous ont été engagés, investis à leur façon pendant le confinement.
Notre président Clément a pris le soin d’être en contact avec les parents, familles et enfants de l’ACE en Gironde.
Témoignages des accompagnatrices des clubs ACE de Gironde
Dominique club de Villandraut a pu maintenir le lien avec les familles parents et enfants par téléphone. Pour l’instant c’est difficile d’avoir des contacts avec certains enfants qui se retrouvent isolés. J’ai pu garder contact avec certains d’entre eux. On se téléphone souvent. J’appelle les familles. On s’échange beaucoup pour se donner des nouvelles et échanger des activités. J’ai pu transmettre aux familles quelques activités à faire avec leurs enfants notamment à Pâques. »
Dominique a transmis des dessins de Pâques. Elle est en contact avec d’autres enfants ne faisant pas partie de l’ACE.
Après réfléchir aux nouvelles inscriptions des enfants.
A Saint Paul avec Anne Marie : le début du confinement a été très difficile après on s’habitue. « J’ai pu garder le contact avec les parents et les familles. Mais j’ai beaucoup d’inquiétude pour l’après on ne sait pas comment cela va se passer ? Est-ce que tout le monde va avoir des masques ? Est ce qu’on va pouvoir ouvrir les clubs ? »
A Pessac et Cenon :
Les liens ont été maintenus avec le groupe WhatsApp. Des activités ont pu être réalisées avec les enfants pendant le confinement. Plusieurs réunions zoom ont été menés pour prendre des nouvelles et aborder plus sereinement l’après confinement.
Albertine responsable du club châtaigneraie a mené des opérations de solidarité pour confectionner 8 blouses aux infirmières et personnels hospitaliers.
Marie Claudine est resté en contact avec les familles : le confinement est aussi le moment pour elle de prendre soin de sa santé.
Stéphanie est membre du réseau solidarité de la ville de Pessac e buzz. Ce site a été créé dès le début du confinement par la ville de Pessac. Il a pour but de maintenir les liens avec les personnes isolées ou d’aider les personnes âgées à faire leurs courses. Je fais les courses plusieurs fois par semaine aux personnes âgées qui sont aussi mes voisins. Le confinement a été pour moi de voir mes voisins et d’avoir plus de contacts avec eux. Avec mon travail il était difficile de se voir. Un apéro entre voisins sera prévu après le confinement.
J’ai donné mes tickets restaurants à plusieurs étudiants pour qu’ils puissent s’acheter leur nourriture. J’ai pris contact avec plusieurs présidents d’associations étudiantes. À cette occasion on a échangé sur leurs difficultés et leurs besoins. Des invitations à venir lors des AG ont été bien accueillies. Une idée de projets avec les étudiants et les clubs ACE de Pessac a vu le jour. Des étudiants se proposent pour venir jouer faire une partie de foot à l’occasion après le confinement.
Effectivement les accompagnatrices des différents clubs ont eu à cœur de garder le contact, les liens avec les familles. Mais beaucoup d’inquiétude sur l’après confinement. Des questions et surtout avons-nous les moyens pour y faire face.
Des liens ont été maintenus avec l’ACE au niveau national sur Paris plusieurs réunions en visioconférence ont été faites. Les outils pédagogiques ont pu être diffusés sur le groupe WhatsApp, les accompagnatrices ont été informés sur les activités et les outils mis en place sur le site Actinet (ACE national).
Témoignages des enfants :
Sur Saige le contact a été maintenu soit pas WhatsApp ou téléphone.
Le temps est long. Ils ont hâte de revoir leurs copains et leurs copines. Dans la majorité ils se sont très vite adaptés au confinement.
Pour A. et K. les devoirs ont été plus difficiles au début du confinement étant donné qu’ils doivent avoir un suivi avec l’orthophoniste. Mais ils se sont adaptés avec leur maman et leur mamie qui sont là pour les aider.
Pour M., le confinement lui semble long mais elle s’amuse avec ses sœurs, j’ai des nouvelles de mes cousines, de ma famille par téléphone. Elle contacte ses copines par téléphone.
Pour S., le confinement est difficile pour elle. Elle veut retrouver le chemin de l’école, voir ses copines. Le fait que le confinement dure jusqu’au 11 mai elle a eu de la peine. Les professeurs la soutiennent. Elle a très hâte de revoir ses copines. S. vit avec sa maman (en situation de divorce séparé de son père). Elle va mieux maintenant.
I : le confinement est difficile aussi pour elle, les copines lui manquent, le fait de ne pas pouvoir sortir. Elle veut retrouver le club de l’ACE.
M : elle fait les devoirs, l’entraide se fait entre frères et sœurs. Les frères s’occupent du petit dernier.
V et D veulent retrouver le club de l’ACE. Ils ont hâte de recommencer les activités.
M et D : le confinement a été un peu plus dur de leur côté pour faire les devoirs. La maman n’a pas eu l’occasion de faire tous les devoirs. Mais bravo car ils s’accrochent. Les devoirs sont importants.
H du Club de Cenon vit avec ses frères : le confinement elle s’est adaptée très vite. « Je reste en contact avec mes copines sur les réseaux sociaux ». J’ai eu l’occasion de parler avec H pendant très longtemps. Elle souhaite pouvoir sortir à nouveau.
Les enfants ont tous hâte de retrouver l’ACE.
Les enfants de l’ACE ont eu beaucoup de devoirs. Le confinement pour certains ont semblés long, mais beaucoup ont su d’adapter à leur façon. Bravo à tous et à toutes !!! Hâte de les revoir moi aussi. L’ACE est là pour maintenir les liens avec les familles et les enfants. La vente d’œufs de Pâques a pu avoir lieu merci à Marithou et Jean Luc Flipo. La vente a été réalisée pour le foyer de vie qui s’occupe de jeunes en situation d’handicaps.
Merci au Président et membres du CD d’avoir gardé le contact. Clément est toujours présent avec sœur Odette, Jean Marie Roumégoux et les accompagnatrices des clubs. Le confinement a été l’occasion de prendre plus de temps, d’échanger et de discuter.
Dessins des enfants de l’ACE Gironde
Nous avons initié une chaîne de dessins avec les enfants des clubs de Pessac où j’ai pu dès le début du confinement avoir leur numéro. Nous avons mis en place deux groupes sur Watsa pp un pour les accompagnateurs des clubs ACE33 et un autre pour les enfants de l’ACE. A ce jour le groupe des accompagnateurs ont très bien fonctionné. Les enfants pour la plupart utilisent le numéro de leurs parents donc ce n’est pas facile de les joindre ou d’avoir de leurs nouvelles.
Néanmoins des activités ont pu être menées. Nos enfants des différents clubs de l’ACE Gironde ont répondu à nos différentes activités proposées pendants le confinement.
Le premier Avril a été l’occasion de s’envoyer des poissons d’Avril, puis à Pâques des chants de louanges a été initié par Kelys et Kylian.
Sur wats app des échanges ont pu avoir lieu avec les accompagnateurs, des outils pédagogiques de l’ACE national ont pu être diffusés.
Une chaîne de dessins a commencé le jeudi 23 Avril avec les enfants des différents clubs de Pessac a été initiée.
Des enfants du Bénin ont répondu à cette chaîne. En réponse les enfants de Pessac ont envoyé leurs dessins. Un beau geste de fraternité. Un partenariat a été lancé avec les enfants du Bénin en relation avec une association d’étudiants ABEGI.
Dessins du 1er Avril :
1/ Poisson de Kenny club de Pessac Châtaigneraie
2/ dessins d’Aksel et de Kendra club de Pessac Saige
3. dessin d'Adri en Grande section de maternelle à Calavi au Bénin (suite aux liens numériques tissés entre les enfants de l'ACE de Gironde au Bénin)
Témoignage d’un étudiant en Master 1 Droit Public / président d’une association des étudiants béninois de Gironde. ( lundi 27 Avril 2020)
La première chose que je veux dire c’est la solitude et les difficultés au niveau financier. Les ressources avec le confinement ont été limitées. Le peu qu’on avait a été perdu avec le confinement. La plupart des étudiants travaillent en faisant des petits boulots.
Mes copains sont en difficulté au niveau ressources, mais aussi avec la connexion internet. Avec le confinement nous avons été contraints d’avoir les cours en ligne. Nous avons des exercices à rendre. Les examens ont été mis en ligne. Des difficultés sont apparus au niveau de la connexion internet pour suivre à la fois les cours à distance et rendre leurs travaux.
Je suis en train d’aider actuellement une étudiante qui a été voir le CROUS pour souligner ces problèmes de connexion. Pour l’instant on attend le retour du CROUS, je dois d’ailleurs les rappeler pour savoir l’évolution de ce problème.
Le confinement a été difficile pour les étudiants : il faut tenir avec le peu qu’on a. les aides apportées aux étudiants/ le CROUS a mis en place une plate-forme au niveau de l’aide alimentaire. Tous les jeudis une aide alimentaire est apportée pour les étudiants.
Après le confinement : j’ai peur qu’on retombe dans la crise.
Au niveau de l’association : toutes les activités au niveau de l’association ont été annulées. Nous avions un projet avec l’évènement France Afrique qui avait lieu le 30 mai au centre social Alain Coudert. Malheureusement avec le confinement nous avons dû l’annuler.
C’est difficile de se projeter, il faut d’abord quitter le confinement et voir comment cela va évoluer.
C’est une expérience malgré tout pour mieux affronter les difficultés à venir.
Témoignage d’un étudiant doctorant en Histoire au laboratoire du CEMMC à Bordeaux III Centre d’Etudes des Mondes Moderne et Contemporain (Lundi 27 Avril 2020).
Il nous livre son témoignage sur le confinement et le déconfinement envisagé par le gouvernement.
D’abord j’ai abordé ce confinement sans difficulté et sans peur, je suis d’un tempérament casanier et cela ne me gêne pas d’être confiné. D’ailleurs ce confinement, est allégé par le fait que nous avons la possibilité de vaquer à nos occupations : aller au travail, faire du sport, s’orienter dans des surfaces ou établissement autorisés par la République Française sur présentation bien entendu d’une attestation de déplacement dérogatoire. A ce niveau je n’ai pas eu de problèmes que j’ai pu avoir ou rencontrer. Ce confinement est une situation que je pourrais comparer à celui que j’ai vécu en Côte d’Ivoire. Mon pays à traverser une crise depuis 2002 qui a connu son épilogue en 2011 ( fin 2010 jusqu’en avril 2011). Nous étions aussi enfermés car nous étions en zone de guerre civile. L’armée républicaine était au prise avec les forces rebelles. Nous étions confinés chez nous à la maison durant des mois sans avoir accès aux denrées alimentaires…
Je n’ai pas de problème particulier avec le confinement car j’ai déjà vécu une situation similaire mais bien plus difficile.
Le gouvernement travaille sur le déconfinement pour qu’il se fasse de manière progressive. C’est une idée qui a mon sens salutaire dans la mesure où cela permettra à l’économie de reprendre mais c’est une idée à risque car on débouche sur un déconfinement sans mesures préventives, sans vaccins, un déconfinement sans remède. C’est plutôt difficile car on peut s’attendre à une deuxième vague de prolifération du coronavirus. C’est difficile car nous n’avons pas encore de vaccins ou de remèdes. Les gants ou le gel sont des mesures prises pour se protéger mais à mon avis ce n’est pas suffisant dans la mesure où les masques sont fabriqués de manière artisanale, de gauche à droite, de façon parallèle qui ne respectent même pas dans certains cas les conditions d’hygiène ou normes. Certains sont fabriqués que pour le style ou la beauté mais ils ne protègent pas les individus. C’est pour moi vraiment une situation à risque. J’ai bien peur que ce déconfinement nous conduisent tout droit dans le mur.
Le plus important c’est de travailler à mettre au point le plutôt possible un vaccin, à trouver un remède efficace. Procéder à un déconfinement progressif avec des mesures préventives. Un déconfinement sans les soins et les mesures préventives à mon sens c’est mettre l’économie en premier au détriment de la vie des hommes. Il n’y a pas plus important que la vie humaine car rien ne peut la remplacer. C’est d’ailleurs l’individu qui donne de la valeur à l’économie et non l’économie qui donne de la valeur à l’individu.
Témoignage d’une étudiante en Licence d’Histoire à Bordeaux III en situation d’handicap.
Dans toute situation même la plus négative qui soit, il y a du positif il faut juste savoir l'extraire. Le confinement pour moi d'un point de vue tout à fait personnel, ne m'apporte que du positif : il m'a permis d'être plus sereine et plus apaisée. On ne dirait pas mais l'avant-confinement même si je ne le percevais pas tout de suite m'a mise dans un état de stress. Levée chaque jour à 6h30 pour aller soit travailler à la bibliothèque soit pour aller en cours, puis retour obligatoire à mon domicile vers 17h pour que mon auxiliaire de vie m'aide à aller aux WC et préparer mes repas... Etudiante en histoire en situation de handicap, j'habite à près de 50 minutes de la fac. Je suis obligée de caler mes horaires en fonction de mes auxiliaires de vie ce qui es désagréable car j'étais parfois obligée d'interrompre mon travail dans la précipitation pour ne pas rater le bus, .... Le confinement au contraire m'a invitée à retrouver ma sérénité. Définir mes priorités aussi. On l'oublie trop souvent, le temps est trop précieux pour qu'on le perde. Il faut investir ce temps intelligemment. C'est le moment d'avoir un dialogue avec soi -même et d'être en connexion avec les autres. Il faut être ouverte au monde. On ne réalise pas à quel point nous avons besoin des autres. Je ne rencontre aucune difficulté particulière simplement grâce à la bonté et à la solidarité de mes ami(es). Ils m'aident à faire mes courses m'aide à aller aux WC en dehors des heures de présence des auxiliaires de vie et même à me mettre aux WC la nuit si besoin !!! En retour, ils ne me demandent rien. Cette "pause" on ne sait pas combien de temps on va pouvoir bénéficier, c'est le moment d'être en connexion avec soi -même et les autres. Je ne sais pas quand nous allons sortir du confinement mais cela ne me gêne pas. Je sais être patiente, s'il faut être encore confinée encore six mois je resterai cloîtrée encore six mois si besoin. Cette situation ne sera pas pérenne c'est certain nous sortirons. En attendant il faut garder notre calme, et cultiver la patience et vivre pleinement le moment présent. Je suis certaine d'une chose : si nous sommes positifs alors nous serons sereins et légers supporterons mieux le confinement et inversement si nous sommes négatifs tout nous semblera plus lourd. Tout dépend donc de la vision que l'on a du confinement. Pour moi c'est une période véritablement enrichissante et enthousiasmante
Témoignages de la JOC 33 :
Nous, les jeunes, sommes conscients de la situation qui nous touche de diverses manières :
-La famille car si nos parents l’attrapent, nous pouvons l’attraper. Mais d’un point de vue positif la situation sanitaire nous permet de nous rapprocher de nos parents, de nos proches.
- Le travail : Nous sommes touchés de voir des personnes qui se « donnent à fond » et qui ne sont pas protégés. Certains d’entre nous se trouvent dans une situation de précarité et nous ne pouvons prétendre à retrouver un emploi dans cette situation difficile.
- Les Etudes : Nous, jeunes jocistes girondins sommes pleinement concernés par la « continuité pédagogique ». Nous sommes inquiets car nous savons que les inégalités scolaires, déjà creusées par toutes les réformes en cours dans le monde de l’éducation, se creusent de plus de plus. Nous sommes inquiets pour notre avenir car cela risque de fermer des portes. Les promotions de cette année scolaire 2019/2020 seront logiquement les plus touchés par ces inégalités.
- Les Amis : Certains d’entre nous n’ont plus de contacts avec leurs amis mis à part par téléphones et via les réseaux sociaux.
Nous pensons à toutes les personnes engagées dans cette lutte et en particuliers nos potes jocistes engagés dans diverses associations reconnues d’utilité publique
Un grand MERCI A TOUTES CES PERSONNES !
Témoignage de Jonathan ( Jociste sur Bordeaux)
" Je suis chez mes parents, avec mon frère qui est au collège. Je trouve que j’ai de la chance, on a un jardin. Je suis mes cours avec Pronote, tous les lundis à 17h, j’ai un cours en visio.
Juste avant le confinement, j’étais en stage depuis une semaine. Le dimanche soir, mon proviseur m’a appelé à 22h30 pour me dire que je ne pouvais pas poursuivre mon stage. Ce stage permet de valider mon bac pro « Mécanique automobile, maintenance des véhicules ». Pour le moment on ne sait pas trop pour la suite. Pour ceux qui ne peuvent pas faire le stage il y aura des dérogations d’après ce que j’ai compris.
En JOC, on a fait une Révision de vie sur Instagram, sur nos manières de vivre le confinement. Maintenant on va passer sur Discord, parce que c’est plus pratique pour continuer nos projets et prévoir la suite. "
Autres témoignages de Jocistes
L. et P.-M : ils ne se font pas de souci, ils ont su très vite s’adapter à la situation.
L. prépare son BTS ses cours se font à distance, ses examens vont avoir lieu en ligne.
P.-M prépare son brevet. Il est serein, très philosophe et calme. Il ne se fait pas de souci. Pour lui ce qui lui manque c’est son téléphone son frère vient de le casser. J’admire beaucoup le calme de P-M sa phrase : c’est comme ça, il faut s’y faire.
Témoignages des travailleurs / Paroles de l’ACO
Beaucoup de pression sur les épaules des salariés en début de pandémie due à l’attente du matériel adapté en quantité suffisante. « on en peut plus, on a peur d’attraper le virus et de le porter à nos familles ». Des collègues ont trop peur et s’arrêtent, elles ne tiennent pas la pression « » du coup c’est encore plus dur pour nous et mon dos a flanché ».
«En Gironde, on est épargné du Covid 19 pour l’instant ». Beaucoup de dialogue dans le CHASCT, les CVS et la direction se bat pour le matériel nécessaire, du coup le personnel est présent, assure même la cadre a repris notre slogan à la CGT : « on lâche rien ! »
Des salariés de la santé et du secteur de l’aide à domicile « volontaires pour faire partie d’une équipe spéciale pour les résidents positifs au covid 19.
« On s’inquiète pour nos résidents et bénéficiaires. Ce confinement les isole tellement surtout à domicile. Les dernières roues de la charrette, les oubliés sont utiles maintenant !! Est-ce que ça va permettre des réponses solides aux revendications, aux besoins des personnels ? » On espère tellement, on a jamais baissé les bras.
Lien avec éthique et travail social. Actuellement vérification en direct, sur le terrain de par la pandémie dans le secteur du handicap et tant de salariés précaires qui nourrit la formation sur l’éthique. « J’espère qu’on va changer nos comportements individuels et collectifs et qu’il y aura du monde dans la rue pour soutenir les mouvements jusqu’à la réussite.»
Un collègue aide soignant 40 ans de Blaye est infecté : hospitalisé à Libourne son épouse nous donne les nouvelles quotidiennes : « Vos soutiens lui ont donné beaucoup de force et de courage pour lutter et vaincre cette maladie. Il a le moral malgré sa grande fatigue grâce à tous ces messages de soutien »
Parole d’une ATSEM « La reprise de mon poste me préoccupe. Je pense reprendre le 25 mai car c’est la date de la reprise de l’école pour ma fille. Et je n’ai personne pour la garder. Quand je vais reprendre le 25, je pense que ça sera petit à petit. J’ai des craintes au niveau des parents et des enfants surtout. Pour assurer l’hygiène. Tout cela va demander du temps. Mais pour les maternelles je ne vois pas vraiment l’intérêt de faire reprendre le chemin de l’école. Je pense que ça ne sert à rien, nous sommes en fin d’année scolaire. Et accueillir les enfants à l’école maternelle dans ses conditions, c’est du non sens. »